mercredi 29 juin 2016

La terre mère

    Il n'y a que la mer 
    Qui m'attire, 
    Il n'y a que la terre
    Qui m’afflige.

    Endormi, dans les bras, de ma chère,
    je profite de ses caresses et sa tendresse. 
    Attiré par cette tendre chaire,
    Par le parfum de cette déesse,
    Belle et souriante que j’aime.
    Je revois la silhouette de  ma maîtresse 
    Et regrette mes erreurs et faiblesses, 
    Tout ce qui est amer et éphémère.
   
    Le matin, la mer embrasse
l'horizon de la belle terre
 le soleil illumine
    Le doux et sensuel paysage.
    Ainsi, je retrouve de belles
    Sensations maternelles
    Et revois le splendide visage
    De ma chère mère
Qui m'invite à danser,
     me sourit et me souhaite
    Une longue vie sur cette terre.



Mon champ doré

Serein , j’admire la lumière
Du jour qui brille au dessus
Des eaux de la belle mer 
Telle une comète descendue
Du ciel à la recherche d’une terre,
D'un nouvel  abri dépourvu
De tristesse, de peine amère.

Seul, dans les champs dorés
De la campagne endeuillée,
Je contemple  la faune assoiffée
 En attendant, l’eau bénie ,
En attendant la belle pluie ,
Qui charment les pauvres
Ruisseaux telle une lyre,
Sans chants , sans mélodies.

Brusquement, le vent a violé 
La tranquillité des petites plantes 
Qui se mettent à bouger, à danser,
Enivrées par le chant des sirènes !
Esseulé dans mon univers ensoleillé
Heureux,  je m’en vais
Vers un autre  paradis doré.






Sous l'ombre du palmier



, Quand sonne l’heure de l’été 

, Quand tous mes proches s’en vont

 , Telles des feuils qu’emporte le vent

, Vers des paradis tant désirés 

. Seul dans mon beau jardin sacré

Je me repose sous l’ombre du palmier

, Attirés par la verdure des champs 

Mes yeux décident de se promener 

. A travers les bois dormants 

Là bas, une jolie fée apparaît 

Fraîche comme la braise de l’été 

Charmante comme un ange souriant 

Je revois les souvenirs du passé 

Durant un long moment 

Je revois ma mère en train de chanter

Souvenirs doux




 ,Le soir, seul dans mon jardin
Emporté par des souvenirs
, Doux, magiques et lointains
J’entends le son des lyres
Et ressens l’odeur du parfum
,Que mettait la fille au sourire
Blanc .Ses cheveux châtains
Son tendre regard m’attirent
Et m’emportent  très loin
                                           .Là, où on ne risque pas de souffrir  

J’ai envie de lui donner un câlin
j’ai envie  aussi  de lui offrir
, Un baiser et toucher ses mains 
De lui dire que j’adore son sourire 

Esseulé, dans mon pauvre jardin
Je décide alors  de lui dire
que je  l’aime à mourir










Lueur d'espoir

,Le temps comme le vent
,Comme la blanche neige
,Au dessus du fier mont
.Veille sur la vierge terre

,Tel un Chronos avide de sang
Il engloutit sans âme
 .Ses petits  chétifs et souffrants
Et anéantit aussi le rêve
De l'oiseau qui, volant
,Au dessus  des champs
Interrompt son long voyage
Ainsi que son charmant chant
Laissant toute  la place
.Aux vautours  méchants

La tristesse envahit le bois dormant
Mais un furieux vent sauve
La belle flore qui espère
Retrouver l'oiseau chantant
Une  violente tempête  éclate
.Et éloigne les rapaces malveillants

Le jour suivant, la nature retrouve
Son éclat; le soleil est brillant
Les hommes, la flore et la faune
Sont heureux, en attendant
De retrouver la joie et le sourire
.D’un charmant  petit enfant