Tard la nuit, sur le bord de la mer,
J’entends cette voix triste,
Chuchotant comme celles des sirènes,
En train de charmer ce héros, ce cher
Ulysse déboussolé , à la recherche
D’une nouvelle étoile, d’une chaire,
D’une âme à la fois sensible et cruelle.
Cette voix qui me rappelle ma mère
Lorsqu’elle me chantait de belles mélodies,
Pour me divertir, pour me transmettre
Des valeurs familiales, celles de mon père
Et de ses aïeuls, à présent, elle m’indique
Que désormais il faut réagir et ne plus se taire,
Que notre avenir, notre existence sur terre
Dépendent de notre action de notre révolte.
Notre lutte acharnée contre celui qui tue,
Qui pourri notre vie condamnée par des traîtres,
Des sanguinaires qui ont anéanti un être si cher,
Un projet , de beaux rêves pour les pauvres
Et les marginalisés qui souffrent de la haine noire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire