samedi 25 mai 2013

Images



Demain, dés l’aube, j’irai à la plage

Pour admirer le beau paysage,

Pour voir à travers les flots ton visage .

Je me souviendrai de nos nuits dans le village

De nos rencontres dans la forêt sauvage !

Demain, je verrai peut être sur les nuages

Ton nom inscrit tel un beau message !

J’essayerai, en écoutant dans un coquillage,

De retrouver ta voix, mon seul héritage !

Le soir, je brosserai ton portrait sur une page ;

vierge. Je te retrouverai ma belle dans mes images,

A travers la mer, la montagne et les feuillages !





samedi 18 mai 2013

Mon pauvre mont




Il y a longtemps, au sommet du mont

On écoutait les oiseaux chantant

De belles mélodies d’antan

Pour célébrer le printemps !

Le vent caressait le bois dormant

Le matin, le soleil luisant

Redorer le blason

Des herbes sèches des champs .

Les ruisseaux murmuraient des chants .

Maintenant après vingt ans,

Les corbeaux occupent le sommet du mont !

Le vert, bleu, jaune et blanc

cèdent la place au sang !

Au milieu du bois, on n’entend

Que le terrible hurlement

Des loups garous à grandes dents

Qui, attirés par l’odeur du sang,

Désirent engloutir nos enfants !

Pour lutter contre l’ogre violent

Des charlatans font semblant

De compatir avec les victimes et les mourants.

Mais hélas au fond,

Ils répètent les mêmes slogans :

« Vive la révolution, le sexe et l’argent »





Paroles




Il est temps de rompre le silence !

Il est temps de vaincre les nuisances

Et anéantir pour toujours la violence !

Il convient de rappeler, avec insistance ,

A nos petits, dés l’enfance

Que seules les pures croyances

Et quelques utiles connaissances

Pourront vaincre les pires médisances ;

Seul le rêveur sacré avec ses assonances

Mettra à jour la luisance

Et créera ainsi, avec transparence,

Un univers où la brillance

Domptera pour toujours les nuisances ;

Seules une belle fresque et une  romance

Aideront le poète à surmonter sa souffrance !

Il convient de dire à nos enfants que l’intelligence

Et l’apprentissage des différentes sciences

sont une arme pour déraciner la voyance ,

Que seules la solidarité et l’alliance

Vaincront les méfiances et nos défaillances

Car malgré les clivages et les différences,

On gagnera ensemble la lutte contre la violence











Ma belle princesse




Madame, la plus belle des princesses,

Je suis charmé par votre délicatesse

Par vos mots doux et par votre politesse !

Votre argent et votre richesse

Sont pour moi les signes d’une faiblesse,

Car je sais que vous êtes en détresse :

Enfermée dans votre palais, entourée de princesses

Et bouffons hypocrites qui sans cesse

Vous font la cour et vous appelle mon altesse.

Je sais que vous avez besoin de caresses,

De mots d’amour et de tendresse.

Je suis venu d’un pays où règne la sécheresse ,

Où les habitants souffrent de détresse

Mais dont le courage  et l’ivresse

font d’eux des héros protégés par les déesses !

Né sous le signe de Vénus, ayant vaincu ma paresse

Je suis venu pour vous envelopper de ma tendresse

Et vaincre pour toujours votre détresse, mon altesse !





La liberté de chanter




Je suis né libre

Pour vous raconter le livre

De ma vie, celui de ma jeunesse.

Pour vous faire vivre

Des moments inouïs de mon ivresse !

Je suis né libre

Pour crier, pour dire

Toute la mélancolie, toute la tristesse

D’un être anéanti par sa faiblesse

Qui aspire à partager un sourire,

Un moment d’euphorie avant de mourir

En paix comme un ivre,

Un libertin qui aspire à jouir

Du moment avant que son ivresse,

Associée à la paresse ne disparaisse.

Je suis né libre

Pour vous raconter l’histoire d’un sire

Qui a peur de souffrir

Comme un ultime refrain, un bateau ivre,

 Comme un être qui rêve de caresses

De mots doux, de saveurs de tendresse !


Ma pauvre patrie





Ne détruisez pas mon pays,


Cessez de brûler mon paradis !


N’anéantissez pas le rêve d’autrui


Cessez de violer ma patrie !


Ô  criminels , je vous hais !


Vous qui avez volé nos terres et nos fruits .


Vous avez perturbé nos esprits


Par votre silence et mutisme infini


De grâce, ne polluez  plus notre vie


Laissez- nous vivre en paix avec nos amis ,


Nos voisins et nos chères familles !


Libérez nos oiseaux et nos canaris ,


Laissez les vivre dans leurs nids !


Libérez nos garçons et nos filles


Laissez les vivre en paix dans leur patrie !


De grâce, ne détruisez pas mon pays !





Mes Mots


Mots comme les maux de ma terre natale

Maux de sots de tous les goûts

Goûts de quelques  bobos, affreux

 Lépreux, peureux, silencieux ;

Silence des horloges après minuit .

La nuit calme dans l’oasis parental,

Les dentales et les vocales tissent des mots !

Maux fatals, sous la pluie, qui chuchotent des mots.


Le souvenir de Maria


A celle qui s’appelle Maria , 

A la mère , A la vierge , à  Alméria, 

Cité où fut  adorée la chère Maria 

Rêves et chimères de celui qui cria,

 Le nom de sa bien- aimée la vierge maria

Ivre comme un bateau, amoureux d’Arabia

Emporté par le vent maudit vers Alméria

Là   git sa belle, douce comme une braise, Maria

Le bateau s’amarre emportant les souvenir de Valéria,

De Maria, belles muses qui charment ce natal d’Arabia

Le regard sacré


Le regard verdâtre  de la belle fille luit 

Comme de l’Emeraude au milieu de la nuit.

Ces yeux scrutent la profondeur

De mon âme perdue,  damnée  qui fuit

Et recherche vainement  le  bonheur 

Absolu, disparu , dans la profondeur

D’une pensée violée au seuil d’un puits ,

Comme la fumée d’un cigare qui fuit

L’enfer, le penseur sacré s’ennuie

et contemple la nuit les gouttes de la pluie


               

Mon âme soeur


Repose en paix ma belle

Seul sans toi,  j’étouffe et je pleure .

Ton doux parfum me manque ma belle !                                           

Tu es partie si vite, si jeune, si frêle.

 Les mots d’amour me font désormais  peur .

 Sans toi, je suis un rebelle

 Assoiffé qui veut retrouver sa belle

 Un fantôme à la recherche de son âme sœur !

 Au milieu  de la nuit, quand sonne l’heure,

 je suffoque et je pense, à cet ange, à celle

 Qui,  sans adieu, est partie de bonne heure .

La destinée d'un coupable !


Je vais vendre mon âme au diable.

Je vais vendre mon corps à la science.

Mon visage pale, âpre comme le sable ,

Trahit  hélas ma douce conscience !

Le  coupable que je suis n’est plus capable

De vivre,  de goûter avec jouissance

Les  plaisirs et les délices d’une vie adorable.

 Hanté par le doute et la méfiance,

Triste et blême,  je rejoins le diable !

Mon corps qui  brûle d’impatience,

Veut goûter le plaisir  d’un au-delà désirable.

 A  la recherche d' une nouvelle expérience,

  J’ai décidé alors  de vendre mon âme au diable,

Et d’offrir , de même,  mon corps à la science !

Ma belle romance


Je ne vis plus , je ne peux plus rédiger de romances

Je ne peux ni labourer la terre, ni récolter la semence !

Mon univers familier  est désormais cauchemardesque.

 Mon existence se transforme en pathétique fresque  !

J’ai envie de chanter, d’apprendre une nouvelle danse

De peindre un tableau,  de redécouvrir  Florence

De retrouver mon bonheur, de fuir la violence

De fuir rapidement cette mascarade clownesque

De  jouir de l'instant , d' oublier ce monde grotesque

De retrouver la paix, en rédigeant une belle romance

De donner ainsi un sens à ma pauvre existence !




MES MAUX !


Mots d’amour , maux de tous les jours

 Les maux du pauvre prophète maltraité

Par le peuple ingrat qui rejette l’amour .

 Les mots du poète sacré  marginalisé

Par la foule qui préfère l’argent et le velours !

Seul, détaché du monde, le penseur sacré

Crée des mots, des images de troubadour,

Métaphores, symboles et  belles sonorités

Composées comme les notes d’un tambour !

Mots d’amours d’un poète, d’un rêveur sacré

Qui se dit prêt à vaincre tous les vautours,

 A vaincre la misère, ennemi de l’humanité.

Sylvie


Je meurs d’envie de te retrouver, Sylvie.

L’homme triste  que je suis  te dit

Tout son chagrin, son désarroi et sa nostalgie

Mon amour , tu es tout pour moi , tu es ma vie

J’ai envie de t’aimer, de t’embrasser chère  sylvie

Si  je vis c’est pour être prés de toi mon amie 

A ta vue,  mon corps brûle et  mon visage rougit

 Prés de toi, je retrouve  enfin  le  goût de la vie.

Je me souviens des jours anciens,  à Paris,

Lorsque pour te retrouver,  j’avais écrit

 Sur les murs de la capitale le nom de ma Sylvie ;

Aujourd’hui,  j’ai envie de retrouver cette Sylvie,

De retrouver cette fille qui me sourit ;

Cet ange que j’appelle  ma douce chérie ;

Cette belle fille que j’aime pour toute la vie .

Ma poésie


Maintenant,  que dois–je faire ?

Faut-il aimer, émouvoir et plaire 

En composant de belles mélodies ,

Et se contenter de rêver du paradis ?

Faut-il  devant l’injustice se taire 

Ou dénoncer la misère d’une mère 

Qui n’arrive pas à nourrir ses chéris ?

Faut-il contempler les prairies et la mer ,

Tout en  décrivant la beauté d' Elodie 

Ou bien raconter le drame d’un père

Qui s’est noyé au milieu de la mer ,

En essayant d’immigrer  à Paris ?

A quoi ça sert d’instruire et de plaire

Si  le poète n’a pas cette graine de folie ?

A la recherche d’une nouvelle vie


A la recherche d’une nouvelle vie,

 Je   contemple des paysages, je décris

 Divers  portraits   et je chante la beauté

D’une femme  chétive , chérie et  bien aimée !

 Je passe mon temps  à  dévoiler l’énigme de la vie,

A lutter contre le désespoir et toutes les maladies.

  Je compatis avec  les personnes  fragilisées ,

Dépourvues d’affection, de soutien , déstabilisées

Par la misère , affectées par la douleur , qui  crient…

Je lance un appel d’amour solennel afin de sauver

Tous les condamnés,  marginalisés et  mal-aimés ;

Ces  chères personnes dont la vie n’a pas de prix ,

et dont les visages âpres font d’elles des victimes de la vie !




Ma voie


Fatigué, lassé par tout  ce que je vois

Je céde la place aux chiens qui aboient

Je quitte ce cruel navire  en bois !

Je recherche en vain  une nouvelle voie.

J’ai peur de l’obscurité de la cité et ses lois ;

J’arpente pourtant la ville, à la quête d’un toit 

Pour  abriter, mes rimes, mes vers et ma voix.

Je déteste  la soie et les palais des rois

Et préfère de loin une cabane  en bois.

Esseulé,  je recherche, une nouvelle foi.

Dés fois quand tout est calme, je crois

Que j’ai retrouvé ma propre  voie .

Hélas, j’ai  perdu, pour toujours,  en moi

Cette force qui  me permet d’élever  la voix ,

Pour dénoncer toutes les injustices  du roi ,

Pour retrouver ainsi ma propre voie !






Ma belle


Ma belle a  les yeux vert-ciel ,

 Des longs cheveux  roux !

Son  corps si beau , si doux ,

Aussi mou  que le miel ,

Tel un ange gardien du ciel.

Hélas,  je n’ai pas de sous , 

Ni des diamants  et des bijoux

Pour orner son gracieux cou ,

Seulement quelques  mots doux ,

 Des  caresses  sensuelles

 et quelques  chauds bisous

Pour une femme   si cruelle.

C’est tout ce que peut  offrir un fou 

A  un ange , à un bel  Arc-en-ciel !



La vie en rose

Il y  a ceux qui voient  la vie en rose

 Et d ’autres qui  la voient en  noir et blanc  

Faut-il faire une petite pause

Pour voir plus claire la rose ?

Qui  peut,  parmi les humains, qui ose

 Négliger la détresse d’un enfant

Dont le foie est dévoré par la cirrhose ?

Un être qui  a besoin  d’une simple dose

D’un sirop , ou d’un médicament.

Qui peut,  qui ose négliger la cause

D’un esprit, si doux, soufrant

dont le malaise est émouvant ?

Un geste tendre, un sourire, une rose

Suffira pour rendre heureux un pauvre enfant

Qui verra, peut-être, un  jour,  la vie en rose !

Une nuit d'adieu


Il faut   toute une vie pour apprendre l’amour d’autrui ;

Il faut des  années  pour  créer une Symphonie ,

 Et toute une nuit pour  aimer une femme chérie ,

  Un être si cher  qui  sans prévenir est parti

Pour toujours, pour rejoindre le paradis.

Comme une chanson, comme une triste mélodie , 

Mon âme désormais  en transe, écrit

De belles lettres d’adieu à un être chéri

Qui a choisi   de quitter, notre cruelle vie !

Comme un mirage, une image de poésie

L’étoile filante déclare la fin d’une agréable nuit

Pleine de  souvenirs, d’étreintes et de  nostalgie ,


De belles images d’un ange qui me sourit ,

D’ une  bien–aimée qui m’a appris à aimer la vie !