Jusqu'à la fin des temps,
Jusqu'à l'éternel regard,
Au même moment,
De chaque printemps
Cet unique regard
Triste et ringard
Harcèle le tréfonds
Mon esprit batard.
À ce moment,
À cet instant ,
Je me fais bercer
Par les saveurs
des parfums du printemps
Par le beaux rayons
D'un soleil brillant.
À cet instant
Une lueur envahit
Mon cœur brisé
Depuis longtemps.
À ce moment,
Une force douce
Me pousse,
À agir
À contenir
Cette faiblesse
Qui a bouleversé
Mon existence
À cet instant
Enfin, après tant
De chagrins
Mon esprit retrouve
L'extrême béatitude.
Tel un épicurien,
Je commence ainsi
À damner cette mélancolie
À chanter le même refrain
Afin de célébrer la vie,
de chasser la monotonie.
Aujourdhui tôt le matin,
J'ai retrouvé le sourire
D'un corps malade
D'une âme bercée
par le chagrin,
Qui, désorientée
Essaie sans cesse
de retrouver un itinéraire,
Un dernier chemin,
Afin de fuir le temps
De l'éternel mélancolie
De retrouver pendant
Un dernier moment
Les couleurs du printemps.
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