Triste , seul devant mon beau miroir,
Je contemple mon pal visage
Et je pleure...
Les battements de mon cœur
Chantent l’hymne de ma douleur
Ma bouche se met à parler
Contre toute attente :
« beau miroir dis-moi
Pour quelles pénibles raisons
Je devrais supporter la peur
la mélancolie et le désarroi ? »
Agité, je n ‘arrive pas à maîtriser
Ce corps envahi par le diable
Et endeuillé par tant de malheurs !
Seul devant mon miroir
Je recherche en vain des souvenirs
D’autrefois, pour revire
D’agréables moments
Quand ma mère effleurait mon front
Tendrement en me souriant.
Hélas, maintenant à quarante ans
J’ai perdu ce beau sourire
Et j’ai plus entendu de mots d’amour
J’ai enterré pour toujours
La gloire d’un passé lointain
Et les espérances d’un lendemain incertain .
A quarante ans, seul sans enfants
Triste, j’envie tout amant
Dont le sourire et l’ardeur
ont conquis le cœur d'une bien-aimée.
Mal aimé, esseulé, mon âme
Éperdue est blessée
Par la monotonie et mélancolie.
Désespéré , j’ai entendu cette bien-aimée
Qui au lieu de me délivrer,
Elle m’ôtât la vie !